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1.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; 70(Supplement 3):S235, 2022.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2297689

ABSTRACT

Contexte: Au fur et a mesure que le virus du SARS-COV 2 se propageait, un climat de panique et de suspicion s'installait partout notamment pour les categories a risque. Les effets deleteres que pourrait avoir la maladie sur la sante mentale des enseignants sont possiblement sous-estimes. Cette etude visait a etudier l'association de la COVID-19 et l'atteinte mentale grave chez les enseignants Tunisiens. Methodes: Une etude transversale moyennant un auto-questionnaire etait menee sur un echantillon representatif des enseignants du niveau secondaire entre mars et avril 2021 a Sfax, Tunisie. La sante mentale etait estimee par l'echelle de detresse psychologique (K6 de Kessler). Un seuil > 13 de cette echelle definit une atteinte mentale grave. Resultats: Au total, 525 enseignants participaient a l'etude. Parmi eux, 292 etaient des femmes (55,6 %), soit un sexe-ratio de 0,8. L'age median etait de 48 ans (intervalle interquartile=[41-53]). Quatre cent soixante-dix-huit cas (91 %) etaient maries, 132 enseignants (25,1 %) avaient des maladies chroniques et 85 participants (16,2 %) etaient des fumeurs actifs. La prevalence de la COVID-19 etait de 20 % (N=105). Le lavage regulier des mains etait note chez 438 enseignants (83,4 %). Le port regulier du masque etait observe chez 427 enseignants (81,3 %). Deux cents enseignants avaient peur de perdre leur vie a cause de la maladie (38 %). La prevalence d'une atteinte mentale grave etait de 59,8 % (N=314). Les facteurs independants d'une atteinte mentale grave etaient une infection COVID-19 anterieure (Odds ratio ajuste (ORA)=1,6;p=0,02), un antecedent de maladie chronique (ORA=2,1;p=0,01), la crainte de perdre leur vie par la maladie (ORA=2,3;p=0,007). Par ailleurs, le port regulier du masque (ORA=0,46;p=0,041) etait un facteur independant associee a une moindre prevalence d'atteinte mentale grave. Discussion/Conclusion: Les resultats de cette etude suggerent que la COVID-19 avait maintes repercussions negatives sur la sante mentale des enseignants. De ce fait, leur accompagnement psychosocial demeure une obligation a planifier. Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2022

2.
Electronic Journal of General Medicine ; 19(6), 2022.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-2082419

ABSTRACT

Background: Coronavirusdiseasese 2019 (COVID-19) pandemic has affected the world deeply. Successfully control and minimization of related morbidity and mortality require changing the behavior, which is influenced by knowledge and perceptions. This study aimed to explore the level of knowledge, attitude, and practice of medical students (MS) regarding COVID-19 and to identify their associated factors. Methods: A cross-sectional study involving 431 ungraduated MS was conducted in Sfax Medical School, Southern Tunisia, in November 2020. Results: The global scores of COVID-19 knowledge, attitude and practice among MS were 74.6 +/- 13, 69 +/- 10.2, and 78.8 +/- 13.6/100, respectively. Prevalence of good knowledge, positive attitude and good practice was 47.1%, 19.3%, and 61.3%, respectively. In multivariate analysis, the independent factors of good knowledge were current smoking (adjusted odds ratio [AOR]=1.8;p=0.04), assistance to training sessions (AOR=1.5;p=0.04) and specialized residency education level (AOR=2.4;p=0.02). History of chronic disease was an independant predictor of positive attitude (AOR=2.4;p=0.009), while current smoking (AOR=0.4;p=0.01) wasindependantly associated with negative attitude. Social media used as a main source of information about COVID-19 was independently associated with poor knowledge (AOR=0.5;p=0.01) and negative attitude (AOR=0.4;p=0.008). Independant factors of good practice were specialized residency education level (AOR=2.4;p=0.01), being in close contact exposure with COVID-19 cases (AOR= 2.1;p=0.04) and having good knowledge (AOR=2.2;p < 0.001). Conclusion: Tunisian MS had satisfactory knowledge and practice about COVID-19, butthey had lower positive attitude rates towards this emergent disease. Thus, development of interactive courses on emerging diseases and travel epidemiology are higly recommended.

3.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S235-S235, 2022.
Article in French | PMC | ID: covidwho-1967072
4.
5.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S234-S234, 2022.
Article in French | PMC | ID: covidwho-1965630
6.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S57, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867535

ABSTRACT

Introduction Depuis l'évolution de la pandémie COVID-19, plusieurs études documentaient la persistance de séquelles et de symptômes à distance de la phase aiguë de la maladie baptisé COVID long. Cette entité émergente cliniquement peu spécifique, restait sans définition consensuelle jusqu'à peu du temps. Notre étude visait à déterminer la prévalence du COVID long, ses caractéristiques cliniques et ses facteurs prédictifs. Matériels et méthodes Il s'agissait d'une étude transversale observationnelle par méthode d'entretien téléphonique durant le mois de Janvier 2021. Les patients de la liste régionale exhaustive des patients testés positifs pour SARS-Cov-2 durant le mois d'Octobre 2020 étaient inclus dans notre étude. Les mineurs et les patients décédés étaient exclus. Un délai minimal de 8 semaine définissait le COVID long. Un questionnaire était utilisé pour évaluer les caractéristiques sociodémographiques et cliniques du patient. Résultats Au total, 2070 patients participaient à l'étude. Il y avait 1230 femmes (59,4 %) soit un ratio hommes/femmes de 0,68. L'âge médian était de 40 ans [intervalle semi-interquartile (ISI) : 12,5 ans]. L'obésité était la maladie chronique la plus fréquente chez 402 patients (19,4 %). Il y avait 258 patients hypertendus (12,5 %), 190 patients diabétiques (9,2 %), 108 patients dyslipidémiques (5,2 %) et 247 fumeurs actifs (12 %). La prévalence du COVID long était de 41,6 % (N=861). Parmi eux, 229 patients (26,5 %) ont consulté un médecin au sujet de leur COVID long et 122 patients (14,13 %) ont complété par une exploration paraclinique. Selon les manifestations cliniques, les symptômes décrits du long COVID étaient l'agueusie (68,9 %), les problèmes de concentration et de mémoire (24,9 %), la fatigue (17,4 %), les céphalées (10,4 %), l'anosmie (6,5 %), la dyspnée résiduelle (5,9), les douleurs thoraciques (4,4 %) et les palpitations (4,2 %). Les facteurs indépendants associés au COVID long étaient l'âge inférieur à 60 ans (Odds Ratio ajusté (ORA)=1,8 ; IC=[1,5-2,66] ; p<0,001), le sexe féminin (ORA=1,6 ; IC=[1,35-1,96] ; p<0,001), l'antécédent de maladie respiratoire (ORA=1,8 ; IC= [1,2-2,8] ; p=0,002), l'antécédant de cancer (ORA=3,5 ; IC=[1,03-12,2] ; p=0,048), le traitement anticoagulant (ORA=1,45 ; IC =[1,1-1,8] ; p=0,002),le traitement par l'acide salicylique (ORA = 1,4 ; IC =[1,1-1,9] ; p = 0,026) et la forme clinique de l'épisode aigue : légère (ORA=5,5 ; IC=[3,5-8,5] ; p<0,001) et modéré (ORA=7,1 ; IC=[4,2-11,9] ; p<0,001). Conclusion La compréhension multidisciplinaire de tous les aspects de la pandémie de COVID-19, y compris ces manifestations à long terme, doit être repensée surtout à la phase post-vaccinale. Le COVID long pose de plus en plus un problème de santé publique vu sa fréquence et sa gravité. Par conséquent, des consensus de suivi systémique des patients COVID-19 à long court s'avèrent alors nécessaires pour une meilleure évaluation diagnostique, pronostique et thérapeutique de cette nouvelle entité. Aucun lien d'intérêt

7.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S49, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867517

ABSTRACT

Introduction Les épidémies engendrent un climat de panique et de suspicion qui se propage plus rapidement que l'agent pathogène lui-même. C'était le cas durant l'épidémie de COVID-19 notamment pour les catégories à risque. Les effets délétères que pourrait avoir la maladie sur la santé mentale des enseignants sont possiblement sous-estimés. Cette étude visait à estimer la prévalence de la maladie COVID-19 chez les enseignants et à étudier son association avec la détresse psychologique. Matériels et méthodes Il s'agissait d'une étude transversale moyennant un auto-questionnaire, menée sur un échantillon représentatif de 525 enseignants du niveau secondaire entre Mars et Avril 2021. La santé mentale était estimée par l'échelle de détresse psychologique (K6 de Kessler). Un seuil > 13 de cette échelle définit une atteinte mentale grave. Résultats Parmi les 525 enseignants participants à l'étude, 292 étaient des femmes (55,6 %), soit un sexe-ratio de 0,8. L'âge médian était de 48 ans (intervalle interquartile= [41-53]). Quatre-cent soixante-dix-huit cas (91 %) étaient mariés, 132 enseignants (25,1 %) avaient des maladies chroniques et 85 participants (16,2 %) étaient des fumeurs actifs. La notion de contage pour la COVID-19 était notée chez 184 cas (35 %). La prévalence de la maladie COVID-19 était de 20 % (N=105). Le lavage régulier des mains était noté chez 438 enseignants (83,4 %). Le port régulier du masque était observé chez 427 enseignants (81,3 %). Deux-cents enseignants avaient la peur de perdre leur vie à cause de la maladie (38 %). La prévalence d'une atteinte mentale grave était de 59,8 % (N= 314). Dans l'analyse multi-variée par régression logistique binaire, les facteurs indépendants d'une atteinte mentale grave étaient une infection COVID-19 antérieure (Odds ratio ajusté (ORA) =1,6 ; p=0,02), un antécédant de maladie chronique (ORA=2,1 ; p=0,01), la crainte de perdre leur vie par la maladie (ORA=2,3 ; p=0,007). Par ailleurs, le port régulier du masque (ORA=0,46 ; p=0,041) était un facteur indépendant associée à une moindre prévalence de maladie mentale grave. Conclusion L'état de santé mentale représente un problème majeur de santé publique pendant cette pandémie. Les résultats de cette étude suggèrent que la maladie COVID-19 avait maintes répercussions négatives sur la santé mentale des enseignants. De ce fait, leur accompagnement psychosocial devrait être pensé par les acteurs communautaires et sanitaires. Aucun lien d'intérêt

8.
European Journal of Public Health ; 31:1, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1610185
9.
European Journal of Public Health ; 31, 2021.
Article in English | ProQuest Central | ID: covidwho-1515037

ABSTRACT

Introduction During COVID-19 pandemic, health-care workers (HCW) have been exposed to multiple psychosocial stressors. Although the problem of burnout, which overlaps with the symptoms of depression, remains urgent, few studies have addressed it comprehensively. The objective of this study was to determine the prevalence and the factors associated with burnout among HCW. Methodes We conducted a cross-sectional study on March-April 2021 using a self-administered questionnaire distributed to HCW who were involved in COVID-19 management patients. The 22-item Maslach burnout inventory was performed to measure the prevalence of burnout defined as follows: high score of emotional exhaustion (≥27) plus high score of depersonalization (≥13) or low score of personal accomplishment (≤31). Results Overall, 250 HCW were included in this study. The sex ratio was 0.17. Their median age was 34 years (interqurtile range (IQR) = [30-40 years]). The average number of work experience was 11.1±3.4 years. There were 46 cases (18.4%) with a chronic disease. Among the study population, 131 HCW (51.4%) were infected with covid-19. The overall burnout prevalence was 45.6%. Female gender (Odds ratio (OR)=4.3;p < 0.001) and unmarried status (OR = 3.3;p < 0.001) were statistically associated with burnout. Participants in the burnout group had statistically higher number of working hours per day (≥6 hours) (OR = 3.2;p = 0.003), of night shifts per week (4±1 vs 3±1;p = 0.04), but lower number of working experience years (7±0.6 vs 12±1;p = 0.017). History of chronic diseases (OR = 1.8;p=0.021), witnessing a COVID-19 death while working (OR = 3.1;p < 0.001) and suffering from sleep deprivation (OR = 1.9;p = 0.034) were statistically more frequent in the burnout group of HCW. Conclusions The findings of this study indicated that the burnout syndrome was highly prevalent among HCW. More psychological support should be provided for this population in order to provide a high-quality of care for patients. Key messages Highly prevalent of burnout syndrome. Psychological support should be provided.

10.
Infectious Diseases Now ; 51(5):S63, 2021.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1347631

ABSTRACT

Déclaration de liens d’intérêts: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

11.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S86, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336510

ABSTRACT

Introduction Réservoir connu de bactéries, les mains sont impliquées dans la transmission des germes entre patients aboutissant à l’accroissement des taux d’infections associées aux soins (IAS) et à l’extension de l’épidémie COVID-19. L’hygiène des mains (HDM) constitue de ce fait le premier moyen de lutte d’efficacité authentifiée contre les IAS. Bien que ce geste soit simple, le manque d’observance de cette mesure parmi les professionnels de santé (PS) est un problème universel. Dans le but d’une efficacité maximale, l’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’un programme interventionnel sur les connaissances et les perceptions du PS en matière d’HDM. Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude quasi-expérimentale de type avant-après, ayant inclus un échantillon représentatif de PS des différents services du CHU, menée durant la 2e vague de la pandémie COVID-19, août-décembre 2020. L’outil d’évaluation adopté était des questionnaires validés de l’OMS sur les connaissances et les perceptions du PS en matière d’HDM, distribués en deux exemplaires avant l’intervention et 3 mois après. L’intervention consistait en un programme de formation basé sur les cinq composantes de la stratégie multimodale de l’HDM de l’OMS. Un score moyen (SM) global/100 des connaissances était calculé. Pour les perceptions, les réponses étaient basées sur l’échelle de Likert de 4 et 7 points, à partir des deux derniers points la perception était considérée positive. Résultats Au total, 100 PS ont rempli les questionnaires, parmi lesquels 45 % étaient du cadre médical et 55 % étaient des paramédicaux. Trente-neuf sujets (39 %) ont suivi une formation antérieure en HDM les trois dernières années. Le SM global des connaissances a significativement augmenté après l’intervention (48,10±16,76 vs 64,92±17,21 ;p<0,001). Nous avons noté une amélioration significative des SM des connaissances des PS sur le rôle des mains dans la transmission croisée des micro-organismes (65,97±17,75 vs 79,16±13,57 ;p<0,001) ainsi que des différentes techniques de l’HDM (47,97±12,67 vs 67,38±8,59 ;p<0,001). Concernant la source la plus fréquente d’acquisition des IAS, le SM des connaissances est resté stable (32,14±6,73 vs 48,21±6,45 ;p=0,058). Le taux médian d’amélioration des connaissances était de 10,75 (IQR=[2,22–37,59]). Il était significativement plus élevé chez les PS qui ont reçu une formation antérieure (31,85 vs 5,92 ;p=0,007) et chez les paramédicaux (10,75 vs 4,44 ;p=0,014).L’efficacité de l’HDM dans la prévention des IAS était perçue comme élevée/très élevée par la majorité des PS avant et après l’intervention sans amélioration significative (93 % vs 95 % ;p=0,7). De même, la disponibilité de rubans à base d’alcool a été perçue comme l’action la plus utile pour améliorer le respect de l’hygiène des mains (53 % vs 64 % ;p=0,15). Conclusion Cette étude a mis en exergue l’importance du programme de formation instauré auprès des PS en matière d’HDM et la nécessité d’une évaluation continue de leurs compétences afin de réduire la charge des IAS. L’évaluation de cette pratique s’avère indispensable dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue de la qualité des pratiques en milieu hospitalier.

12.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S62, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1336493

ABSTRACT

Introduction La pandémie de COVID-19 a profondément affecté le monde entier. Pour pouvoir contrôler son émergence et minimiser la morbidité et la mortalité associées, il faudrait adapter les comportements, qui sont influencés par les connaissances et les perceptions, notamment en milieu de soins. Dans cette optique, cette étude visait à évaluer le niveau de connaissance, des attitudes et des pratiques des étudiants en médecine (EEM) à l’égard du COVID-19 et à identifier leurs facteurs associés. Matériels et méthodes Une étude transversale portant sur 431 EEM des différents niveaux d’étude a été menée à la faculté de médecine en novembre 2020. Le recueil des données était fait par un auto-questionnaire administré via Google Forms administré dans les plateformes éducatives officielles de la faculté. Résultats Les scores globaux des connaissances, de l’attitude et des pratiques des EEM à l’égard du COVID-19 étaient de 74,6±13, 69±10,2 et 78,8±13,6/100, respectivement. Les EEM avaient un bon niveau de connaissance dans, 203 cas (47,1 %), une attitude positive dans 83 cas (19,3 %) et de bonnes pratiques dans 264 cas (61,3 %). L’analyse multivariée a révélé que les facteurs indépendants prédictifs de bonnes connaissances étaient le tabagisme actuel (odds ratio ajusté [ORA]=1,8 ;p=0,04), l’assistance antérieure à une formation sur le COVID (ORA=1,5 ;p=0,04) et le niveau élevé des études (ORA=2,4 ;p=0,02). L’antécédent de maladie chronique était un facteur indépendant d’une attitude positive (ORA=2,4 ;p=0,009), tandis que le tabagisme actif (ORA=0,4 ;p=0,01) était indépendamment associé à une attitude négative. L’utilisation des réseaux sociaux comme principale source d’information sur le COVID-19 était indépendamment associée à une mauvaise connaissance (ORA=0,5 ;p=0,01) et à une attitude négative (ORA=0,4 ;p=0,008). Les facteurs indépendants de bonnes pratiques étaient le niveau élevé des études (ORA=2,4 ;p=0,01), avoir un contact étroit avec une personne atteinte du COVID-19 (AOR=2,1 ;p=0,04), l’assistance à une formation sur le COVID-19 (ORA=1,5 ;p=0,04) et avoir de bonnes connaissances (ORA=2,2 ;p<0,001). Conclusion Les EEM avaient un niveau satisfaisant des connaissances et des pratiques à l’égard du COVID-19, mais leur attitude était majoritairement négative. Ainsi, le développement de cours interactifs sur les maladies émergentes et l’intégration de l’épidémiologie interventionnelle de terrain qui implique la confrontation des EEM aux situations d’urgence épidémique sont fortement recommandés.

13.
Electronic Journal of General Medicine ; 18(5), 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1335547

ABSTRACT

The coronavirus disease in 2019 (COVID-19) pandemic is the defining global health crisis of our time. Delays in hospitalization of patients with a severe form of COVID-19 contribute to increased morbidity and mortality. This study aimed to perform a reliable and easy-to-use risk scoring system to early predict admission in COVID-19 isolation care units. It was a prospective study including all patients, consulting to the COVID-19 sorting box at Hedi Chaker university hospital, and who were clinically suspected COVID-19 during the first epidemic wave between March and June 2020. Of all,388 patients were enrolled in the study.Multivariate analysis showed that factors independently associated with admission to COVID-19 isolation tertiary-care unit were oxygen saturation<88% (Adjusted Relative Risk (ARR)=16.91;p=0.013), hypotension (ARR=11.71;p=0.004),oxygen saturation between 88 and 92% (ARR=5.90;p=0.001),respiratory wrestling signs (ARR=4.63;p=0.042),dyspnea (ARR=3.22;p<0.001), chronic hypertension (ARR=2.76;p=0.027) and ischemic heart diseases (ARR=2.67;p=0.035).The score had an AUROC of 0.75.At a cut-off point≥2, the scoring system had a sensitivity of 82.7%, a specificity of 53.8%, a positive predictive value of 53% and a negative predictive value 83.1%.When the cut-off was raised to 3, the sensitivity dropped (44%) and the specificity increased appreciably (92.9%).

14.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S103-S104, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726763

ABSTRACT

Introduction La pandémie COVID-19 est la crise sanitaire mondiale de notre époque due au nouveau coronavirus SARS-CoV-2. Vu son fort potentiel contagieux, la situation épidémiologique est déjà explosive dans certains pays. Afin de minimiser le risque de transmission interhumaine et d’assurer la sécurité de soins, le respect rigoureux des bonnes pratiques d’hygiène chez les professionnels de santé est crucial en milieu de soins. L’objectif de ce travail était d’évaluer les procédures d’hygiène dans le centre d’isolement COVID-19 chez le personnel soignant. Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude transversale à passages répétés journaliers durant la phase épidémique du COVID-19 en mois d’avril 2020, moyennant un audit d’évaluation des bonnes pratiques d’hygiène, alterné d’un programme de formation journalier dans un centre d’isolement COVID-19. Un questionnaire préétabli était rempli par les auditeurs pendant 30jours successifs comportant 8 items concernant les procédures d’hygiène. Chaque item comportait des questions pour lesquels un score moyen de conformité (SMC) était calculé. Puis une étude des tendances chronologiques de chaque score était réalisée durant la période d’étude moyennant le test de Chi2 des tendances (CT, p). Résultats Au total, le SMC global du respect des procédures d’hygiène était de (78,68 %±12,62 %), avec une amélioration significative durant la période d’étude (CT=76,32 ;p<0,001). En fonction des items étudiés, le SMC du respect du circuit des patients infectés était de 45 %±51,04 %, et s’est significativement amélioré (CT=148,9, p<0,001). Pour l’usage des équipements de protection individuelle, le SMC était de 100 %. Concernant les mesures d’hygiène lors du transport médicalisé du patient, le SMC était de 88,33 %±27,09 %, sans aucune variation significative au cours du temps. Une amélioration significative était notée en matière de gestion des déchets (CT=110,15 ;p<0,001) et de gestion du linge (CT=11,9 ;p<0,001), avec des SMC de 75 %±23,87 % et de 72 %±18,8 %, respectivement. Pour le respect des procédures de désinfection, le SMC de l’entretien des locaux était de 90 %±24,8 %, et celui du traitement des dispositifs médicaux réutilisables était de 82,5 %±16,64 %, avec des améliorations significatives (CT=110,5 ;p<0,001 et CT=105,34 ;p<0,001, respectivement). De même, pour les règles d’asepsie lors des prélèvements biologiques, le SMC était de 81,66 %±33,28 %, avec une nette amélioration significative d’un passage à un autre (CT=575,73 ;p<0,001). Conclusion Ce travail a démontré l’amélioration significative des bonnes pratiques d’hygiène et de prévention du COVID-19 en milieu hospitalier. Ces résultats mettent en valeur l’efficacité du programme de suivi-formation pour les professionnels de santé en matière de sécurité de soins et soulignent l’importance des procédures opérationnelles et standardisées, s’intégrant dans une démarche continue de la qualité de soins.

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